Ce que j’aime avec le fait d’avoir pleins pleins de chaînes, c’est que l’on peut avoir de belles suprises en zappant… C’est ce qui s’est passé ce soir.
C’est mon anniversaire, et la journée fut difficile car nos filles étaient super turbulentes… alors lorsqu’elles furent enfin endormies, malgré le fait qu’il ne soit que 20h45, nous n’avons pas osé mettre un DVD pour nous détendre, de peur de nous endormir devant ! C’est ainsi que nous avons commencé à zapper… et avons découvert par hasard qu’une chaîne diffusait une film sur les compétitions d’épellation (le fait d’épeler un mot).
La petite histoire est qu’il y a quelques temps, j’ai quelque peu insisté pour regarder un film sur ce même sujet (le titre c’est “Bee Season”, son nom français ne me revient pas; il est avec Richard Gere et notre Française Juliette Binoche). Nous ne sommes pas rentrés dans l’histoire, et l’avons arrêtée avant la fin. Oops.
Je rêve que les écoles françaises proposent ce genre de challenge, mais ça n’y existe tout simplement pas.
Le film que nous avons vu ce soir s’appelle Akeelah and the Bee, il a été produit par Laurence Fishburne (qui restera toujours mon Morpheus, je l’avoue), et il y joue un des rôles principaux.
C’est l’histoire d’Akeelah Anderson, une jeune fille de 11 ans qui vit à Los Angeles avec sa mère et ses frères/soeurs. Son père est décédé lorsqu’elle avait 6 ans. Elle va dans une école majoritairement fréquenté par des Noirs. Elle est intelligente, et se passionne pour le scrabble. Un jour, un de ses professeur lui recommande de s’inscrire au concours d’épellation de l’école; qu’elle gagne haut la main. C’est alors qu’elle rencontre le Dr Lareebie, qui deviendra son coach pour le concours national.
Beaucoup d’obstacles sur sa route, mais le plus gros obstacle c’est elle. Ses propres peurs.
Au début de son entraînement, son coach lui demande de lire à voix haute une citation accroché sur le mur (dans le film, il est dit qu’elle vient de Nelson Mandela, mais elle vient en réalité de Marianne Williamson) et de lui expliqué ce qu’elle en comprend. Je l’ai retrouvée et l’ai imprimée. Je vais l’accrocher là où je peux la voir régulièrement lorsque je doute. Je voulais la partager avec vous avant d’aller me coucher:
Our deepest fear is not that we are inadequate. Our deepest fear is that we are powerful beyond measure. It is our light, not our darkness that most frightens us. We ask ourselves, ‘Who am I to be brilliant, gorgeous, talented, fabulous?’ Actually, who are you not to be? You are a child of God. Your playing small does not serve the world. There is nothing enlightened about shrinking so that other people won’t feel insecure around you. We are all meant to shine, as children do. We were born to make manifest the glory of God that is within us. It is not just in some of us; it is in everyone. And as we let our own light shine, we unconsciously give other people permission to do the same. As we are liberated from our own fear, our presence automatically liberates others.
Parce que la plupart du temps, nous oublions que nous sommes tous destinés à briller, que nous sommes faits de Lumière malgré l’obscurité que nous rencontrons dans notre vie.
VOUS ÊTES FAITS POUR BRILLER, et MOI AUSSI.
PS: Je la traduirai si vous le voulez, là je suis trop fatiguée (il est 23h30 chez moi et la journée fut longue).