Voilà déjà le week-end qui pointe le bout de son nez…
Cette semaine, je veux célébrer une autre de ma passion, qui est venue dans ma vie avant la peinture mais qui est tout de même quelque chose de créatif: la cuisine.
Je me souviens les après-midis passés en cuisine avec les femmes de ma famille: ma maman bien sûr, mais également ma grand-mère en Bretagne, ma (mes) tantes… Cuisiner pour les occasions spéciales comme les anniversaires des uns et des autres ou encore Noël. Malheureusement, je n’ai pas de photos sur mon ordinateur pour vous montrer à quoi je ressemblais lorsque je cuisinais, petite. Perchée sur un tabouret devant les fourneaux, à mélanger et voir la magie opérer.
En 2004, j’ai même commencé à prendre des cours en alternance (CAP particulier puisque j’avais déjà mon bac etc). Mais on n’a pas toujours ce que l’on veut, et j’ai été obligée d’abandonner avant d’avoir été diplômée… Dans le passé, j’étais assez amère lorsque je repensais à cet événement, mais avec le recul je me rends compte que cela m’a permis de vivre une grossesse saine et d’être avec ma fille alors que les autres mamans vivaient la séparation après les trois premiers mois de vie de leur enfant; sans être au restaurant des heures durant, ne profitant de ma fille que quelques heures par-ci par-là (ne pas assister au coucher etc); même si c’était jusque là les meilleures années professionnelles que j’ai vécues.
Puis parfois, malgré la passion je perds simplement cette flamme et cuisiner devient tout bonnement une corvée, malgré que ce soit pour nourrir ma famille. C’était ainsi depuis plusieurs semaines… mais vendredi dernier, pour je ne sais encore quelle raison, cela a changé, quelque chose à fait “tilt” et je me suis remise à mes fourneaux, avec plaisir, plusieurs heures par jour. Vraiment.
J’ai cuisiné des roulés à la cannelle, des bagels (chose qui me faisait peur jusque là !), une tarte flambée délicieuse, un mijoté de tofu, des maki (une de mes spécialités, que ma maman n’avait jamais goûtée !!! elle a adoré), une tarte aux pommes de A à Z (de la pâte à la compote etc). Quelque chose de différent tous les jours, pour chaque repas et même quelques collations. WOW ! Et j’ai même adoré cela, et les “hmmmmm qu’est-ce que c’est bon” de mes filles, mon mari, et ma maman.
Alors merci nourriture, pour le plaisir de transformer des ingrédients en des plats succulents. Merci car nous avons la chance d’avoir quelque chose dans notre assiette tous les jours, plusieurs fois par jour; quelque chose que nous aimons, quelque chose de différent, quelque chose que nous cuisinons nous-mêmes.
Merci !
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Peut-être est-ce parce que ta Maman était auprès de toi que “inconsciemment” tu es repartie des année en arrière et que cet amour de la cuisine est revenu, comme tu temps ou tu cuisinais avec “les femmes de ta famille”.
Tu me donnes faim ! Bises.
De mon coté, je remercie Claire d’avoir fait l’aller retour depuis Paris, alors que cela fait 4 ans que l’on s’était séparées. Cela a été quelques jours vraiment super, à parler de tout et de tout le monde, tous ceux que j’ai laissé en région Parisienne en croyant que jamais plus je n’aurais de leurs nouvelles. J’ai pu enfin renouer avec ce pan de ma vie qui fut primordial.