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(je vais bientôt traduire les posts précédents, merci pour votre patience).

Le 1er Novembre, je me suis amusée à commencer trois fonds différents, sur du papier aquarelle. Juste pour le plaisir. Hier, j’ai pris celui qui me parlait le plus, et l’ai terminé.

Ma routine a récemment changée, et je me retrouve donc avec une demie heure de plus toute seule dans mes journées. Je suis toujours en phase d’adaptation, il faut dire que j’appréciais particulièrement ces 30 mn de transition entre la folie du matin (avoir deux Trollettes prêtes à temps pour le bus scolaire est une course constante contre la montre !) et le début de ma journée de boulot, avec Chéridoo. 
J’ai quelques problèmes de concentration que j’apprends petit à petit à apprivoiser. Malheureusement, cela signifie que même lorsque je suis dans le Studio, je suis facilement distraite. Je dois adapter tout ce que je fais en fonction, et il m’est impossible de rester longtemps dans mon Studio pour peindre. Je peins généralement entre 1 et 2 heures par jour, sauf le week-end.

Ce Koala a d’abord commencé par me présenter ses oreilles, le reste a ensuite suivi naturellement (ou presque). J’ai connu des moments de frustrations, et aussi de «mais qu’il est laid !» (cela m’arrive bien plus souvent que je n’aimerais, pour être honnête).

Lorsque je l’ai crayonné, il avait un sourire au chat d’Alice au Pays des Merveilles. Effrayant…

Je suis en ce moment obsédée par les poudres à embosser de Lindy Stamp Gang. Je les utilise énormément comme élément bonus pour mes fonds. Mais vous pouvez voir sur cette peinture que j’ai aussi embosser les «lunettes», et le diamant. Ces poudres ont la particularité d’avoir deux tons, vraiment unique !

Je suis fière du fait de n’être presque plus en panique lorsque je resens le besoin de couvrir une partie de mes peintures. J’adorais le fond, mais je sentais qu’il me fallait unifier l’entourage de ce Sprixie en n’en gardant que quelques éléments.

Le message de ce Koala est un qui revient souvent pour moi en ce moment (je suppose qu’il continuera de me hanter tant que je ne l’aurai pas intégré complètement !): sois toi-même. Tu pourrais vivre simplement entouré de tes livre ? Tu adores danser ? Tu as parfois l’impression d’être le/la plus bizarres des décalés *c’est parfois mon cas…* Et bien saches que c’est ce qui fait que tu es parfait-e ainsi…

(la peinture originale et des reproductions seront bientôt dispo dans ma boutique, contactez-moi si intéressés.)

Mon «Creative Hollow» (petit nom que je donne à mon studio à la maison) est loin d’être complètement aménagé, il y a encore pleins de cartons et d’affaires par terre, attendant d’avoir leur place, mais cela me va pour l’instant. J’ai même décrèté que les murs non finis me convenaient: il manque les bords hauts (près du plafond vous savez) mais je trouve que cela donne une sensation de «in progress» («en cours») qui me plaît et me caractérise bien. Puis quand je trouverai que cela fait trop brouillon, je pourrai toujours finir à ce moment là !

J’avais vraiment besoin de peindre et créer à nouveau, après une pause non voulue de trois semaines. Mon mari et ma maman m’ont fait remarqué à quel point cette absence affectait mon moral.

Je voulais faire une nouvelle vidéo depuis longtemps mais toujours des couacs techniques, j’ai donc pleins de bouts de vidéos mais jamais rien en intégralité lol. Puis je voulais enregistrer la première peinture dans ma nouvelle vie…

J’ai enfin mis le doigt sur ce qui causait aussi le trou créatif dans lequel je me sentais engouffrée: je veux peindre sur de plus grandes surfaces et je me sens complètement serrée dans la taille habituelle sur laquelle je peins. Mais avant tout je vais utiliser ce que j’ai déjà à la maison.
Je vais aussi probablement utiliser certaines de ces toiles qui sont plus ou moins anciennes et que je n’ai pas du tout. Hey mon mari a raison: cela me fait une base sur laquelle repartir. Promet d’être intéressant !

C’est cette semaine la dernière de la classe en ligne de l’artiste Mindy Lacefield (elle a d’ailleurs annoncé aujourd’hui la disponibilité d’accéder au cours à son propre rythme), intitulée «Paint your story» («Peignez votre histoire»).
Je ne regrette vraiment pas l’argent dépensé là. Elle est une merveilleuse prof, et la communauté rassemblée autour de sa classe est plus que chouette et diverse. Ce qu’elle nous a appris tournait autour du jeu et de retrouver notre enfant intérieur lorsque nous créons.

Vous savez comme il est cher à mon coeur de créer des peintures faites de symbolisme et sens pour moi (même si cela n’en a que pour moi), et j’ai eu les outils pour finalement construire une «bibliothèque» de références de mes symboles personnels etc. Bibliothèque qui sera sans doute toujours «en cours» (tiens, on y revient !). Cette classe m’a en quelques sortes donné la permission d’utiliser des couleurs plus vives et simplement de jouer. Et que chaque histoire qui se déroule dans mes peintures, même si connue de moi uniquement, est importante. Chacun y voit ce qu’il veut, ce dont il a besoin.

J’ai rencontré BEAUCOUP de difficulté avec son visage. Maintenant, je comprends pourquoi sur le moment j’étais simplement trop frustrée. Mais ce sont dans ces genres d’expérience que je suis heureuse d’avoir appris à me détacher de mes créations jusqu’à ce qu’elles soient terminées, car ainsi je peux couvrir et aller par-dessus sans trop d’angoisse.

J’adore enregistrer quand je peins car souvent j’oublie un processus particulier et suis alors heureuse de le redécouvrir en vidéo. ET partager avec vous me permet d’avoir pleins de paire d’yeux différentes voyant parfois des choses que je n’avais pas réalisées.
Si seulement j’en savais plus sur le montage vidéo… mais ça viendra !
Je voulais faire un commentaire audio pour raconter un peu ce que je faisais, utilisais etc mais lorsque j’ai écouté les premiers segments audio, entre le bruit de dehors trop présent et ma voix de canard dû à ce vilain froid, ce n’était tout simplement pas utilisable… Alord ce sera pour une prochaine fois, désolée !

La voici (elle est relativement longue malgré les coupures faites etc.):

J’ai essayé de lister un peu ce que vous me voyez utiliser comme matériel mais il manque sans doute un ou deux trucs. Passez la souris sur les images pour avoir le nom, et cliquez pour aller en boutique:

Si vous avez des questions, surtout n’hésitez pas 🙂

(Je traduis cet article, publié sur la version anglais de mon blog mardi dernier). Il est 16h28. Mes Trollettes jouent bruyamment dans leur bain, Cheridoo est encore au travail, et mon beau-frère est rentré de ses aventures il y a peu. Étonnamment, les filles ont fait la sieste relativement longtemps aujourd’hui, et dans un sens tant mieux car je ne suis pas des plus agréables à être autour.

Je ne reconnais pas la Nolwenn que j’étais, et cela m’effraie. Cela me fait me détester.
Je savais que la fibromyalgie changerait ma vie, me changerait peut-être moi. Un peu. Je ne sais pas si comment je me sens aujourd’hui y est lié. Je sais juste que je déteste me sentir ainsi car cela ne me ressemble pas du tout.

Problème lié au lien que j’entretiens avec mon corps, qui me revient en pleine tronche alors que je ne m’y attendais pas. Pas maintenant.

Je suis lunatique, parfois méchante, je veux être seule (habituellement, j’aime avoir mes proches autour de moi, là maintenant, pas trop).

Je ne veux pas m’épancher sur les détails, je ne suis tout simplement pas dans un très bon état d’esprit, celui dans lequel je me trouve 99% du temps, je n’entends plus cette Voix Intérieure me disant que tout va s’arranger, que je ne devrais pas tant m’inquiéter, que je devrais par contre arrêter tout de suite de me haïr si violemment pour ce que je suis (ou ne suis pas). Prier, supplier pour que l’On m’envoie des signes qui ne sont pas là, ou que je ne vois simplement pas…

Comme ma créativité et mon quotidien sont liés, j’avais juste besoin de créer pour faire bouger les choses à l’intérieur, espèrant remuer le négatif.

Ce n’est pas terminé, je vous montrerai en entier lorsque ce sera le cas. Cela dit «Là où il n’y a pas de difficulté, il n’y a pas de force/puissance». En espèrant que ces mots résonnent un peu en quelqu’un d’autre que moi qui en aurait besoin en ce moment…

À Vancouver, il pleut beaucoup. Peu importe la saison, les nuages aiment nous pleurer dessus. Que ceux ou celles disant que je devrais être habituée car j’ai vécu en Bretagne se taisent 😉

Cette météo implique relativement peu de soleil, et donc de bonne lumière. Pour peindre, filmer et prendre des photos cela peu donc poser problème…

Il existe des lampes avec des ampoules «blanches» imitant la lumière naturelle. Et avec beaucoup de chance, Costco (l’équivalent sans doute de Métro en France) en avait en soldes cette semaine pour $13 ! Ni une ni deux, nous en avons acheté deux (une pour Chéri et une pour moi); pour nous rendre compte après coup qu’une seule était passée au scanner (donc deux prises pour une vraiment achetée).

Voici ma table où je créé aujourd’hui (lundi):

Juste un peu de jeu dans mon nouvel Art journal pour me chauffer un peu avant de me mettre au boulot.

Cette lampe me sauve la vie 😉 et je vais pouvoir maintenant filmer sans attendre que le soleil pointe le bout de son nez. YAAAAY !

Salut !

J’espère que vous avez passé un excellent week-end.

Aujourd’hui, je vais partager avec vous quelque chose d’important pour moi, vous serez peut-être d’accord avec moi. Ou pas. Ce n’est pas un problème si vous ne l’êtes pas.

Depuis ma pré-adolescence, je suis une grande croyante. Non pas en “Dieu” “Allah” ou autre nom que vous pourriez lui donner. Ce n’est ni un “Lui” ni un “Elle”, en général je les appelle “Les P’tits Vieux” (mais cela n’a rien de péjoratif). Pour moi, et j’exprime ici mon point de vue, ils sont autant Féminin que Masculin, Ombre & Lumière, Positif & Négatif, etc.; ils sont la dualité qui existe en tout, partout. Mais la plupart du temps, j’y fais référence simplement par “L’Univers“.

Avant que je ne découvre le monde du Journal Créatif/Journal d’Artiste, j’étais une ferrue des journaux intimes (que j’ai commencé vers l’âge de 7 ans) dans lesquels je collais et gribouillais parfois. La partie écrite a donc beaucoup d’importance dans mon processus, et j’ai besoin d’un mot, ou une courte phrase, pour me sentir plus complète; sans, c’est comme s’il manquait quelque chose sur ma page.
J’aime beaucoup écrire des unsent letters (je cherche le terme francophone mais il m’échappe à l’heure où j’écris ces mots, si vous le connaissez merci de me le communiquer 😉 littéralement, cela signifie “lettres non-envoyées“). Connaissez-vous le principe ? C’est simple: vous écrivez une lettre à quelqu’un (en général, c’est quelqu’un envers qui vous avez des resentiments, des sentiments négatifs, des choses que vous n’arrivez pas à dire face-à-face. Mais ça peut être une lettre de remerciement à une personne que vous admirez, cela peut-être tout ce que vous avez à dire à quelque’un sans oser le faire !). Lorsque vous avez terminé votre lettre, vous la détruisez (personnellement, ce que je fais le plus c’est de la brûler en imaginant tous les sentiments négatifs s’évaporer avec la fumée); mais vous pouvez l’enterrer, la déchirer et la noyer dans une rivière: peu importe, soyez créatif (mais prudent hein !).

C’est un outil très puissant, car il permet de continuer à avancer sans être retenu par des sentiments négatifs resentis envers quelqu’un. Essayez 🙂

Click pour agrandir

Dans cette page de journal, j’ai écrit une lettre à l’Univers afin d’exprimer la Gratitude que je resens pour toutes ces belle Âmes faisant leur entrée dans ma vie récemment, et je demande également un peu d’aiguillage (vous voyez, vous pouvez exprimer ce que vous voulez dans votre lettre).
Ensuite, j’ai simplement laisser la peinture prendre place sans trop y penser, juste en appréciant le fait d’avoir la peinture sur les mains et voir la page se construire.
J’ai découpé les pochoirs grâce à ma Silhouette.
La page est parfaite dans son imperfection. J’ai fait une boulette lorsque j’ai voulu utiliser le pochoir rond dans le coin gauche, avec de la peinture fluide noire: grosse erreur, c’était trop liquide pour être utilisé avec un pochoir et a résulté dans un gros pâté noir. Pas grave, je l’ai étalé avec les doigts et ai créé un peu plus de texture encore avec mon papier bulle (ainsi, on voit en parti la peinture qui est dessous). Il n’y a pas si longtemps, cela m’aurait fait totalement paniquer et les Gremlins s’en seraient donné à coeur joie “mais qu’as-tu fait ? tu as gâché toute ta page ! tu n’as plus qu’à laisser tomber. C’est horriblement moche maintenant” etc. Cette fois ils se sont tus. Je remarque donc une évolution positive dans mon processus et j’en suis super heureuse !
Mes filles ont voulu participé, elles ont donc rajouté les étoiles et le papillon.

Et voici ma première vidéo au sujet de l’Art Journal ! Je veux d’ailleurs remercier les personnes ayant manifesté autant d’enthousiasme par rapport à ma vraie première vidéo au sujet de devenir GRAND & INTREPIDE, et pour la partager autour de vous, je suis bénie de vous avoir, merci !

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