Hello mes Beautés !
Si vous suivez mes aventures sur Facebook, vous savez déjà que j’ai récemment reçu mon carnet de croquis pour le Sketchbook Project organisé par Art-House. J’avais longtemps hésité à me réinscrire cette année mais l’expo à Seattle m’a convaincue. Surtout que cette année, leur tournée s’arrêtera pour quelques jours chez moi ! Aucune raison de continuer à dire «non».
Cette année, mon thème est “Monochromatique”. Et malgré ce que je pensais, cela m’ouvre pas mal de portes créatives.
L’année passée, j’avais cherché en ligne des façons de reconstruire le journal. Jusqu’à maintenant, on nous envoyait des Moleskine, dont les pages sont reliées par machine avec du fil, cousues donc. Mais cette année, Art House a fait créer leur propre journal, dont les pages sont simplement reliées avec la couverture à l’aide de deux agraphes, facile donc à remanier. J’ai donc gardé les couvertures, mis les pages de côté car elles peuvent toujours me servir à autre chose, et ai commencé mon projet «restructuration».
La couverture est vraiment sympa, ni trop fine ni trop épaisse, d’une belle couleur carton. J’ai donc voulu la garder.
Je voulais enregistrer tout mon processus afin de le partager en détails avec vous, malheureusement la batterie de ma caméra était à plat, et étant ce qu’elle est, prend des heures à se recharger. Et je l’avoue, je ne voulais pas attendre le lendemain, de peur que l’inspiration ne s’envole au cours de la nuit.
J’ai utilisé du papier de la marque Stonehenge, d’une épaisseur de 90lbs, et de couleur beige foncé. Il n’est ni trop épais comme le papier que j’utilise la majorité du temps pour mes journaux, mais pas trop fin non plus afin que je puisse peindre sans me soucier de savoir si le papier pourra le supporter.
J’ai choisi de faire trois signatures de trois feuilles chacune. Ainsi, je sais que je peux compléter mon journal sans avoir à «tricher».
J’ai déchiré la couverture avant de la couverture arrière et les ai peintes très simplement. Rien d’extravagant. J’ai également voulu laisser la couleur d’origine plus ou moins visible par endroit. Cela donne un effet un peu brouillon que j’aime beaucoup finalement.
Pour les relier, j’ai utiliser du scotch spécial reliure auto-adhésif en tissus, que j’ai coloré à l’aide de mes sprays Lindy Stamp Gang; en prenant bien soin d’avoir l’espace suffisant pour les feuilles. Pour renforcer, j’ai mis une autre bande à l’intérieur.
Ensuite, j’ai voulu m’assurer que le tout tenait bien ensemble. L’avantage des couvertures est qu’elles sont fines, super facile de coudre dessus donc ! Ma machine à coudre m’a remercié de l’avoir sortie un peu. J’ai donc cousu là où les couvertures et la reliure se recontrent avec un point zig-zag. De peur que le code barre ne s’en aille, j’ai cousu en épi sur les bords les plus longs. Je me suis bien amusée et me suis étonnée à ne pas faire trop de bêtises (coudre droit n’est pas trop mon truc, ça finit toujours par partir dans tous les sens !).
Enfin, j’ai relié les pages au squelette avec une couture simple. Cependant, j’ai remarqué à Seattle que les visiteurs voyaient tous les journaux attendant d’être feuilletés sur les étagères, et me suis donc décidée à mettre des perles sur les coutures visibles. On nous déconseille fortement de mettre des choses qui pendent et j’ai donc fait simple. Je trouve que cela apporte une touche finale plutôt sympa.
J’ai pris énormément de plaisir à reconstruire ce journal, qui ne demande maintenant qu’à voir ses pages remplies. Je suis étonnée comme tout s’est passé sans encombre, intuitivement. J’aime beaucoup ce à quoi il ressemble, avec toutes ses imperfections.