Ceux qui me connaissent plus personnellement savent que cette semaine j’ai commencé un nouvel emploi. Je travaille dans une boulangerie pâtisserie française.
Elle ouvre officiellement le 1er Avril (non, ce n’est pas une blague !) mais il y a du travail préliminaire pour tout peaufiner, apprendre quelques bases etc. donc j’ai commencé mercredi.
J’avoue qu’au dernier moment j’ai pris peur. Peur que cela se passe comme dans mes précédents emplois, peur de ne pas trouver ma place, peur de ne plus avoir de temps avec ma famille, peur de ne plus avoir de temps pour créer, peur de ne plus pouvoir avancer sur l’écriture et l’illustration de mon livre.
Au final, j’avais simplement peur de me perdre, de perdre mes rêves de vue.
- Mais je dis merci à L. pour l’opportunité qu’elle me donne.
- Merci car cela va me rapporter des sous, sous qui serviront soit à me payer mes cours pour le Certificate Program d’Emily Carr (l’institut d’art et design de Vancouver auquel je me suis inscrite l’été dernier); soit pour aider à payer la voiture… bref des sous dont nous avons besoin quoi qu’il en soit.
- Merci car pour le moment j’aide aussi avec le travail préliminaire de leur prochaine boutique, qui sera un magasin de bonbons, et que ma créativité explose pour rendre l’endroit sympa.
- Merci pour les horaires souples, car ce n’est pas facile de travailler hors de chez soi avec les horaires de la preschool de mes Trollettes.
- Merci car c’est situé à deux pâtés de maison de chez nous, et j’y vais donc à pied. Aucune peur à avoir de rentrer chez moi après 20h le soir, seule.
- Merci car cela me pousse à sortir de ma zone de confort, être en contact direct avec des clients alors que je suis un peu une phobique sociale en général.