“Walking tall against the rain” page de Journal

J’avoue que je ne suis pas peu fière de cette double page dans mon journal. J’aime particulièrement les sentiments qu’elle fait surgir en moi lorsque je la regarde.
Pourquoi ? Il faut que je vous fasse une confession… malheureusement, je n’arrive généralement jamais à créer une page en une seule bouture lorsqu’elle contient de la peinture etc.. Cela s’étale souvent sur deux jours ou même parfois plus longtemps. Parce que je n’ai jamais la possibilité de consacrer une longue période d’affilée, je dois tout “saccader”. Et croyez-moi: c’est extrêmement frustrant ! Mais… je sais que ce n’est que passager et je m’en accomode.

Par contre, cette page a été pensée, gribouillée et colorée la même journée, et j’aime énormément le résultat !! D’ailleurs je fais une dédicace à ma Cocotte pour cette page, elle devrait comprendre pourquoi 😉

Encore une fois tout est venu d’une chanson (vous allez croire que je ne créé qu’à partir de là… promis, ce n’est pas le cas !).
En fait j’avais déjà en tête le thème mais ne savais quoi en faire concrètement. Je voulais une figure fémine, imposante, sûre d’elle, que rien n’atteint. Et le refrein d’une chanson en lecture sur mon ordi a fait tilt.

Cliquez, comme d’habitude, sur les images afin de les agrandir. Pour mes lecteurs ne comprenant pas l’anglais, voici ma traduction/interprétation (=pas une traduction littérale) du texte:

“La vie est un jeu mais elle n’est pas juste
Je brise les règles donc peu m’importe
Je continue de faire mes propres choses
Marchant fièrement contre la pluie
La victoire n’est qu’à un pas
Nous y sommes presque, n’abandonnons pas maintenant !”

Cela colle parfaitement avec ma vision du moment: je suis tel le bamboo dans la tempête, je plie mais ne me brise pas, je sens la pluie et le vent mais ils n’affectent pas qui je suis.
On peut décider de voir la vie comme une perpétuelle lutte dans laquelle on en sort forcément perdant (puisque l’on meurt), ou l’on peut décider de vivre sa vie en restant droit quels que soient les obstacles mis sur notre route. Je ne dis pas que c’est facile. Mais que c’est une question de perspective. Et de volonté. Et d’acharnement, de persévérance.

Notre vie découle directement de comment nous l’envisageons.

Matériel utilisé: peinture acrylique, crayons aquarellables (Caran d’Ache Neocolor II), twinkling h2o