Archives

Je suis super heureuse de vous annoncer qu’une nouvelle version du fameux Le Journal Créatif d’Anne-Marie Jobin va bientôt être disponible à la vente. Cela tombe bien, puisque la première édition est maintenant depuis plus d’un an en rupture de stock et ne sera, si je ne me trompe pas, jamais ré-imprimé.

Il sort ici, au Canada, aujourd’hui (23 Mars 2010) et sera disponible en France en Novembre 2010.

C’est ce livre qui m’a fait découvrir le monde merveilleux du Journal Créatif et m’a ouvert les portes vers la connaissance de moi-même, vers l’Art Journaling, qui m’a réconciliée avec le fait de tenir un journal intime de façon plus régulière (j’avais abandonné depuis l’adolescence).
Vous pouvez voir ce que j’en dis ici: Le Journal Créatif.

Cette découverte a changé ma vie, cela peut paraître “gros” mais c’est la pure vérité et aujourd’hui, pour rien au monde je ne m’en passerais !

Avec le livre de Shakti Gawain sur la Visualisation Créatrice, c’est le livre que j’aime le plus offrir autour de moi tellement je sais à quel point il est utile.

Anne-Marie Jobin a travaillé d’arrache-pied malgré quelques soucis au niveau éditions (elle passe de la maison d’édition Le Roseau, qui a fait faillite l’été dernier, à celle de La Source) pour nous proposer une version améliorée et enrichie de son tout premier livre, qui a bientôt dix ans maintenant.
Cette nouvelle édition compte une quarantaine de pages supplémentaires, environ vingts techniques en plus sans compter plus de soixante nouveaux exercices. Elle a entre autre étoffé la section concernant le collage.

Il me tarde de l’avoir entre les mains et que vous aussi puissiez le découvrir.

Si vous ne les connaissez pas, voici les deux autres livres d’Anne-Marie:

• La Vie faite à la Main, en quête de sens et de créativité est un livre dans lequel Anne-Marie nous aide à trouver notre créativité et à l’épanouir. Vous pouvez lire ma review ici: clic.
• Fantaisies & Gribouillis est le troisième ouvrage d’Anne-Marie et est surtout utile lorsque vous êtes déjà familier avec le principe du Journal Créatif et que vous souhaitez aller encore plus profondément. C’est un recueil de techniques et d’exercices. (Note: il ne semble plus disponible en France, je vais contacter Anne-Marie pour lui demander si elle a des informations à ce sujet).

Je ferai très certainement une review lorsque je l’aurai acheté et mis en oeuvre.

Cela faisait quelques temps déjà qu’il me démangeait les doigts de faire un “vrai” autoportrait. Je précise “vrai” car toutes mes Trollettes (ces filles que je dessine) sont un bout de moi, de ma personnalité, de qui je suis à un moment donné. Je prends régulièrement des photos auto-portrait, mais cela ne me convenait pas. Là, je voulais faire quelque chose comme une vue d’ensemble.  La peur prenant le dessus (c’est parfois difficile de vraiment s’introspecter et de voir ce qu’il y a en nous, pour ma part), je mettais l’idée de côté et passais à autre chose.

Chaque fois que je m’asseyais en réfléchissant à comment créer un autoportrait, la Peur s’installait à mes côtés, me susurant à l’oreille “et que feras-tu si tu découvres que tu es une horrible personne ?”; c’est pourquoi j’ai finalement attendu si longtemps avant de me lancer.

Puis mon amie Paola a posté un concours organisé sur le thème de l’autoportrait et je me suis dit que c’était sans doute là le signe que j’attendais pour sauter le pas.

VOUS savez qui vous êtes, et vous seulement. Les gens peuvent vous décrire, vous accoler des étiquettes, ils toucheront peut-être juste… ou pas. Vous avez le pouvoir de laisser ces adjectifs vous couler dessus comme ils viennent; vous savez qu’ils sont là mais ils ne vous touchent pas au fin fond de vous-même.

On m’a dit que j’étais méchante, égoïste, égocentrique, moche, stupide, que je finirai ma vie seule sans Amis ni Amour à mes côtés… et ce ne sont que des exemples de ce que l’on a pu me dire au cours des dix dernières années. Pour certains, c’était la vérité à un moment donné et cela m’a demandé des années pour comprendre que ce n’était plus applicable au jour d’aujourd’hui.
Prenez le temps de réfléchir à ces étiquettes qui vous déterminent. Quelles sont-elles ? D’où viennent-elles ? Sont-elles justes ?

Chacun a son histoire. Parfois, nous ne voulons pas faire face aux faits et/ou aux émotions qui sommeillent en nous. Nous pouvons décider comment nous racontons notre histoire: se concentrer sur le positif des situations, et se fixer sur les émerveillemnts de la vie/les rencontres qui changent tout ne signifie pas oublier les encombrements sur le chemin; ou alors on peut décider (mais souvent involontairement, inconsciemment) de raconter (et donc ressasser) ce qui a été de travers, encore et encore.

N’ayez pas honte de qui vous savez être. Si vous n’aimez pas un de vos trait de caractère, vous pouvez travailler dessus afin de le modifier et d’être comme vous voulez être.

Nous sommes sans cesse à la recherche de ce que les gens veulent que nous soyons, à modifier notre individualité dans le but de plaire, et cela nous colle à la peau comme un chewing-gum agrippé au talon d’une chaussure. Nous ne pouvons nier l’opinion des autres, mais nous avons le pouvoir de ne pas diriger notre vie en fonction si cela ne correspond pas avec l’image que l’on a de soi-même.

Mon autoportrait est absolument imparfait, surtout le visage. Mon mari m’avait suggéré de le laisser en noir & blanc, et comme je l’appréciais ainsi j’ai écoute sa recommandation; j’adore le contraste entre le visage et le fond coloré. Les yeux sont horribles, les ombres absolument incorrectes (c’est mon gros point faible)… Mais j’aime beaucoup ce que j’ai réussi à créer car cela me ressemble dans l’esprit et ce qui s’en dégage !

Soyez fier mais dans le bon sens du terme.

Soyez vous-même.

Au fait, je me suis laissée embarquée dans la folie FormSpring, qui est un site permettant aux gens de poser toutes les questions qu’ils veulent à quelqu’un… alors si vous avez une quelconque question pour moi, n’hésitez pas ! Si vous êtes plus à l’aise ainsi, vous avez la possibilité de poster anonymement. C’est ici que cela se passe.

Ah et puis voici la chanson bonus, celle que j’écoute pour me rappeler qui je suis et que je suis parfaite ainsi: India Arie- Video.

J’ai une habitude: lorsque je suis très très énervée après quelqu’un, au lieu de commencer à me battre (même juste verbalement), j’écris une lettre à cette personne. Lettre que je détruis ensuite.
En faisant cela, je me défais de ma colère sans blesser les sentiments de qui que ce soit; je déteste les conflits en général mais parfois les gens m’em******t tellement que j’ai besoin de me sortir cela de la tête.
Ecrire a toujours eu cet effet positif sur moi-même.

Il est possible d’écrire des lettre non-expédiées pour n’importe quelle raison/occasion: c’est le moment de complètement se lâcher puisque personne ne la lira à part vous et c’est ce qui est positif dans ce processus car vous pouvez enfin en toute liberté être méchant, en colère et tout autre sentiment négatif que l’on se refuse habituellement de resentir.
C’est primordial d’avoir une soupape de secours, de trouver quelque chose qui empêchera votre esprit de péter les plombs et de culpabiliser.

Par exemple, à la fin de ma seconde grossesse, j’ai écrit une lettre à mon père que j’ai ensuite brûlée et fait voler au vent.

Je trouve souvent l’inspiration dans les chansons et la musique… c’est impressionnant comme cela colle à mon humeur (ou vice-versa), et cette capacité qu’elle a de la changer également.
J’adore la chanteuse P!nk. J’aime la majorité de ses chansons, mais j’aime aussi la femme qu’elle est. Elle ne semble pas avoir peur de mettre en chansons ce qu’elle pense, même lorsque cela va à l’encontre de l’opinion publique ou du moins du politiquement correct. Dans son  “I’m not Dead”, se trouve la chanson “Conversations with my 13 year-old self“, dans laquelle elle s’adresse à la petite fille de 13 ans qu’elle était. Elle me donne des frissons. A.Chaque.Fois.

J’ai une année de ma vie que je considère comme étant mon “Trou Noir”, la pire année. C’est l’année où j’ai finalement eu 18 ans (je suis née en Septembre, mais je considère toujours cette année comme étant “celle de mes 18 ans”, même si je ne les ai eus que pour trois mois sur les douze de l’année complète).

(oui, je sais que le marque-page de mon Moleskine est en plein milieu du scan mais pff tant pis je garde l’image ainsi 🙂)

Cela faisait longtemps que je voulais m’écrire une lettre, à la Nolwenn de 18 ans. Maintenant la prochaine étape est d’écrire à la Nolwenn-de-dans-dix-ans.
Pourquoi écrire à la Nolwenn de 18 ans ? Parce que c’était l’année la plus difficile que j’ai eue à gérer et que je n’avais alors personne pour m’aider, que finalement j’en suis venue à bout. Et surtout qu’avec le recul, je sais maintenant que c’est cette année qui a pas mal déterminé celle que je suis actuellement.

Si vous décidez de faire ceci, il se peut que des sentiments négatifs remontent à la surface, mais laissez-les aller: c’est pour du positif. Vous n’avez pas à avoir honte de pleurer et de les laisser aller, vraiment pas. Ce sont des larmes de libération. Sisi.

J’ai cousu mon journal afin de créer une pochette dans laquelle je glisse ma lettre, ni vue ni connue. La couture est absolument horrible mais à bas de perfectionnisme excessif !

Et vous, qu’avez-vous à dire à votre Moi plus jeune ? Je serai ravie que vous m’en parlier, si jamais vous décider d’écrire une lettre non-expédiée. Qu’avez-vous resenti ?

PS: je souhaite un excellent Thanksgiving à tous mes voisins du Sud ! N’oubliez pas que demain c’est vendredi, donc un nouveau Vendredi Merci. Le parfait moment pour remercier, alors n’hésitez pas à venir partager votre Gratitude avec nous ici 🙂

Est-ce qu’il vous arrive souvent de penser à ce que vous avez fait de mal dans le Passé ? De partir dans une longue série de “et si…” ?
C’était mon cas. Je le faisais, souvent. Trop.
Imaginer ce que ma vie aurait été si j’avais continué mes études de Psychologie jusqu’au diplôme final, ce qu’elle serait si j’avais fait ceci au lieu de cela… et si… et si… et si…

Et lorsque je ne réimaginais pas mon Passé, j’avais tendance à me plonger corps et âme dans le Futur. A quoi ressemblera-t-il ? Serai-je enfin heureuse ? Quel sera mon métier ? Et encore pleins d’autres questions que je vous épargne; et qui, au final, me bloquaient au lieu de me faire avancer.

Aujourd’hui, j’ai le recul nécessaire pour apprécier pleinement le MAINTENANT.

Je ne suis pas fan du tout de Carpe Diem parce que trop de monde, à mon avis, a tendance à utiliser cette excuse pour faire des choses stupides et imprudentes, “juste au cas où je mourrai demain”. Ce n’est pas le sens que je veux donner à Carpe Diem.

L’atelier Alchemy of Manifestation que j’ai suivi au mois de Novembre m’a fait réalisé à quel point je voulais à nouveau vivre dans le moment présent, ne plus refaire le Passé (même si ce n’est qu’en pensée car justement, le propre du Passé est de ne pas pouvoir être modifié puisque derrière nous), ni de me projeter sans cesse dans le Futur puisque même si on peut en avoir un aperçu, il peut être changé à tout instant. Aimer le Maintenant, faisant fi du Avant et étant confiante du Demain.

Et pour moi, dans ma pratique, être reconnaissante des petits positifs de mon quotidien rentre en ligne directe avec cette volonté d’apprécier le présent.

Essayez 😉

Hier matin était un de ces jours… où tout va mal et le moral n’est pas au rendez-vous. J’avais très mal dormi, le temps était gris et pluvieux dehors, mes filles étaient desobéissantes… et j’étais embrouillée dans un tas de pensées et resentis négatifs, je me sentais vraiment pas bien.

J’ai la chance que mon mari puisse avoir gtalk au boulot donc nous discutons ensemble tout au long de la journée. Il m’a reboosté en trouvant les mots justes et en m’ouvrant un peu les yeux.

Je me pose régulièrement tout un tas de questions sur l’Amitié (avec un grand “A” oui), car c’est un domaine de ma vie qui me pose problème en quelques sortes, dont je ne suis pas satisfaite à 200%. Je ne vous ferai pas le récit de ma vie depuis mon enfance car ce n’est pas le but, mais je suis quelque peu peureuse lorsqu’il s’agit de faire confiance à quelqu’un et de lui offrir mon amitié, de me montrer telle que je suis sans masque aucun; mais de l’autre côté lorsque je perçois quelqu’un comme un(e) ami(e) possible j’ai tendance à foncer tête baissée… et à finir par me ramasser tôt ou tard le bon gros mur en bêton des déceptions.

Les quelques amis que j’ai, ceux que je considère comme faisant partie de ma famille, mes Soeurs en quelques sortes, vivent en France. C’est difficile même si avec la plupart nous discutons environ tous les jours grâce à Internet.

Hier, je pensais justement à ce manque de contacts “en vrai”, le fait d’avoir des copines avec qui sortir, passer des soirées etc… puis je me suis rendue compte que j’étais juste aveugle. J’ai des copines et des filles qui je le sais peuvent vraiment être mes amies si j’arrête de m’enfermer dans une tour pleine d’idéalisations sur l’amitié. Je ne suis plus une ado (et merci car ce n’était pas du tout les meilleures années de ma vie !). Et je m’excuse d’ailleurs si j’ai pu à un moment mettre des freins aux contacts, c’était alors inconscient et j’étais guidée par la peur.

Cheridoo m’a dit hier “tes amis n’ont pas à être exactement comme toi Chérie, avoir exactement les mêmes centres d’intérêt que toi, ni les mêmes passions. Ces quelques trucs que vous avez en commun sont différents d’une personne à l’autre, et c’est ce qui fait la richesse de ces liens que tu as.” Et ce fut le déclic… en plus de m’avoir remonté le moral, j’ai compris que oui: même si je n’ai qu’un ou deux ou trois centres d’intérêts communs avec chaque, ça ne m’empêche pas de les apprécier beaucoup et d’être appréciée pour qui je suis.

Après ce moment de coaching, j’ai resenti le fort besoin d’en faire quelque chose dans mon Moleskine. Pourquoi ce journal plutôt que mon Journal Créatif ? Car mon Moleskine n’est pas un journal “intime” mais une réflection de qui je suis, de ce que je veux me souvenir de ma personnalité et de mon être.

Je suis toujours en recherche de mon style artistique concernant mes Trollettes (ces filles que je dessine, nom hommage au surnom que nous donnons à nos filles) et leur visage. La page a plusieurs couches de fond, et vous ne me croiriez pas si je vous disais à quoi cela ressemblait au départ 😉

Après avoir terminé cette double page, dans la même journée (chose très rare car j’ai tendance à m’éparpiller et donc à commencer une page, faire autre chose et y revenir le lendemain voire plusieurs jours après. Je suis fière de moi, d’avoir réussi à me concentrer suffisament pour avoir terminé dans la même journée), j’ai senti la tristesse s’échapper de mon Âme et de mon COeur, je me suis donc sentie soulagée et plus légère. Je me sens vraiment bien aujourd’hui.

Créer, peu importe sous quelle forme, peut vraiment permettre de transformer le négatif en positif. Essayez, vous verrez 🙂

PS: ce mois de Novembre est le mois de l’année où plusieurs personnes, sous l’idée de Leah, se donnent le challenge de créer quelque chose tous les jours. Je fais un petit truc tous les jours mais jusque là comme c’est en prévision de Noel, je ne peux vous le montrer ici.

Cette page de mon Journal est ma participation pour le 9 Novembre 2009 🙂

Bonus: une chanson d'un de mes films préférés: [wpaudio url="http://pulsion.inner-voices.net/wp-content/uploads/mus/toiseule.mp3" text="Maïdi Roth- Toi seul(e)" dl="0"]