La page de droite et de gauche n’ont pas de cohérence visuelle l’une avec l’autre. Tant pis ! Elles me plaisent comme ça. Je n’ai pas réussi à faire ce que je voulais sur la page de droite, pour ne rien vous cacher (j’ai voulu essayer une technique décrite par Claudine Hellmuth dans son livre, mais je ne sais pas, j’ai buggué quelque part dans le processus).
Je me dis que faire des doubles pages, sur un grand format comme le A4 ce n’est pas toujours aisé en fin de compte. La prochaine fois, mon Journal sera plus petit en taille.
Cette double page et moi avons eu quelques… difficultés. En effet, elle fut prise d’assaut à deux reprises par deux Trollettes dont je tairais les noms qui se sont amusées à gribouiller le visage et jouer avec le pinceau à réservoir d’eau sur l’arc-en-ciel que j’aimais alors particulièrement. J’en ai pleuré car cela faisait trois jours que j’essayais de faire l’ombre sur le visage et que j’étais à peu près satisfaite.
Je suis dans une période grise… C’est étrange quand on connaît ma tendance “c’est ou tout noir ou tout blanc”. J’avais en tête un arc-en-ciel sur un fond sombre, un personnage assez pâle. Moi il ya quelques années (métaphore vu ma couleur de peau, cepedant).
J’avais également les paroles d’une chanson interprétée par Demi Lovato dans le truc pour ados Camp Rock que j’aime beaucoup (la chanson, pas le téléfilm), intitulée “This is Me“.
J’ai tapé des morceaux de deux chansons dans mon éditeur de texte, choisi une police d’écriture différente pour chaque correspondant à ce que cela m’inspirait, j’ai ensuite imprimé et découpé les vers pour les recoller sur mes pages.
Ceux de la photo à côté sont extrait d’une chanson de Linkin Park, celle qui me transporte sans doute le plus parmi d’autres de ce groupe, Somewhere I Belong.
Parce que j’ai toujours eu un problème de décalage. Avec les autres. Avec Moi. Avec mon environnement. Et que je n’avais jamais resenti ce sentiment d’appartenance (à une génération, à un lieu, à un groupe…). Je me guéris, petit à petit.
Une autre image me vient en tête pendant que j’écris tout ça, à noter pour ne pas oublier. En ce moment ça fuse dans tous les sens mais mon problème de manque de techniques me pose de plus en plus de barrières. Bref. Je fais ce qu’il faut pour que cela change.
Au final, la page ne ressemble donc pas à ce que je pensais à cause des gribouillages (pourtant plutôt bien camouflés), à cause de mes soucis à donner du relief à un visage aussi. Ce n’est pas faute d’entraînement, ça viendra petit à petit.
Mon auto-thérapie suit son cours… je découvre des choses au fur et à mesure de mes pages. Pas si laides, ces choses.