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Hello !

Je m’excuse de ne pas faire de Vendredi Merci mais le stress a pris le dessus et comme d’habitude se manifeste sous forme de somatisation physique. Résultat, il est presque 11h du matin et je suis sortie de mon lit il y a une dizaine de minutes seulement, clouée là par un très fort mal de tête sorti de nulle part accompagné de nausée.

Ce blogpost sera donc plutôt court mais n’hésitez pas à me poser vos éventuelles questions en commentaire, auxquelles je répondrai le plus rapidement possible.

J’avais juste envie de filmer une peinture de A à Z. J’ai débuter sans savoir du tout où cela me mènerait. C’est une toile assez simple, dans laquelle j’ai utilisé mes materiaux préférés:

• peinture acrylique
• PanPastels et encre
• Color Shots

Je pense avoir enfin trouvé comment donner plus de profondeur à mes personnages, ils ont plus de caractère. Du moins c’est ainsi que je les ressens. Vous voyez une différence vous ?

Voici la vidéo:

Et étape par étape ce que j’ai fait:

1. J’ai d’abord appliqué de la peinture acrylique avec mon rouleau. J’aime particulièrement commencer une toile ainsi car cela donne rapidement et sans effort de la texture.
2. Je trouvais cela trop vif et ai donc mis de la peinture blanche ici et là avec mes doigts *bonheur*. Cela permet aussi d’éviter d’avoir une couleur plate.
3. J’ai aperçu en premier le contour des cheveux, comme vous pouvez le voir c’est ce que je commence à gribouiller avec mon crayon graphite. Puis comme à chaque fois, le reste du visage à suivi. Il me faut juste un point de départ, voir un oeil, le nez ou toute autre partie et hop je suis lancée.
4. J’ai peint le visage et le cou avec de la peinture acrylique et un crayon graphite aquarellable (soit bénie la personne les ayant inventés !)
5. Ensuite, j’ai utilisé un tampon en caoutchouc et de l’encre à embosser transparente pour les cheveux. C’est ensuite en appliquant les PanPastels que les étoiles se dévoilent… Comme dirait ma Grenouille: «WOOOOOW c’est magique !» 😉
6. Le vêtement est le Color Shot de Lindy Stamp Gang. C’est une bombe de pigments auxquels sont ajoutées des «brillants» (je ne trouve pas le mot français pour «shimmer», «chatoiement» peut-être. Car ce ne sont pas des paillettes mais bien comme quelque chose d’iridescent). Je trouvais trop foncé donc j’ai simplement appliqué mon essuie-tout en une fois, et cela a également donné de super texture (et oui, le papier essuie-tout, si vous regardez de près, n’est pas une surface lisse).
7. Le fond me paraissait toujours trop présent, j’ai donc recouvert avec de la peinture fluide Blanc de Zinc. Je l’aime particulièrement car contrairement à son cousin Blanc de Titane, il n’est pas opaque.
8. J’ai terminé par écrire mes pensées avec mon porte-plume et de l’encre. A l’ancienne hehe Cela dit «Être créatif n’est pas au sujet de créer de belles choses, mais plutôt d’écouter la chanson de votre âme» (en anglais sur la toile).

Grandes vacances, deux mois à remplir avec le plus d’occupations possibles pour les Trollettes afin d’éviter d’entendre les lamentations «Mamaaaaaaaaan,chais pô quoi faireeeeeeeeuh !!!».

Ma solution ? Cuisine ensemble, créer tout et n’importe quoi, aller jouer dehors lorsque le temps le permet. Sans oublier les (courtes) siestes qu’elles font l’après-midi.

Traci Bunkers est la reine pour se trouver des défis sur trente jours. Dans le passé, elle a consacré 30 jours à son art journal, et 30 autres jours à graver ses propres tampons. Pour ce mois de juillet, elle a fait plus vaste et s’est décidée à simplement créer quelque chose pendant au moins 30mn chaque jour. Et elle nous invite à faire de même. ‘ai tendance à créer tous les jours, sauf le week-end qui est consacré à mon Cheridoo et nos Trollettes.

• Je ferai quelque chose d’artistique tous les jours pour 30 jours consécutifs et partagerai sur mon blog ce que j’ai fait. MAIS je n’ai pas à blogguer à ce sujet quotidiennement, faire un post récapitulatif de plusieurs journées est OK.
• Je n’ai pas à terminer ce que je suis en train de travailler, juste travailler sur quelque chose.
• Je dois créer au moins 5 jours par semaine, 6 ou 7 serait mieux.
• Peu importe ce que je créé tant que je créé. Cela peut être dans mon journal, une peinture, ou simplement une jolie enveloppe.
• Je ne me sentirai pas coupable de prendre le temps pour l’art et je n’ai pas à me justifier.
• Je ne suis pas obligée de poster en détail ce que j’ai fait sur mon blog.
• Je dois m’amuser.
• C’est encore mieux si les Trollettes créent à mes côtés. Mais ce n’est pas obligatoire.
  

Donc hier, 1er Juillet, était le premier jour pour ce défi. J’avais donné la veille une toile cartonnée à chacune des filles sur lesquelles elles avaient simplement expérimenté avec de la peinture acrylique et différentes manières de l’appliquer (au doigt, avec la main entière, au pinceau, au rouleau…). Je me suis joint à elles sur une toile plus grande.
Le lendemain (1er juillet donc), elles ont découvert les joies des pochoirs et ont beaucoup aimé. Les «woooooow» allaient bon train 😀 Nous avons utiliser les encres en spray Adirondak (les color washes), et quelques sprays scintillants de chez Lindy Stamp Gang.

Voici où en est ma toile:

Et quelques détails:

Je vous montrerai les oeuvres des Trollettes lorsqu’elles seront terminées.

Ce n’est pas la première fois que je vous le dis: depuis mon atelier avec Jesse Reno en septembre dernier, ma façon d’appréhender mon processus créatif a complètement évolué. Positivement. Vous ne voyez peut-être pas la différence entre le avant et le après mais elle est pourtant bien présente. Aucune attente, mais de la joie, de l’amour pour ce que je créé. C’est ma nouvelle recette créative (avec un peu de folie) afin de rester heureuse et saine d’esprit.

Aussi bien que je n’aime pas tellement le rose, c’est pareil pour le rouge. Ne me demandez pas pourquoi, ce sont simplement des couleurs qui ne m’attirent pas. Je suis plutôt une fille en tons bleutés et violets. MAIS ce jour-là, le rouge m’appelait alors que je commençais à créer un fond, juste comme ça.

Quelques semaines (oui, semaines !) plus tard, je l’ai sorti de ma pile de «en cours», me demandant ce que je pourrait bien en faire. C’est alors que j’ai vu un oeil, puis le nez. Un trèèèèès long nez comparé à ce que je fais habituellement; mais je n’ai pas essayé de raisonner et de le raccourcir, je l’ai tracé comme je le voyais. Et le visage était apparu, devant mes yeux.

Mon crayon filait sur la toile sans que je ne le contrôle réellement. J’étais l’outil dans l’histoire, et non pas celle qui contrôle. J’étais plus que surprise de ses traits: une silhouette trés grande, verticale.

Lundi dernier, une petite voix m’a dit de tenter ma chance et de téléphoner pendant l’émission radio de John Holland, via Hay House Radio. Si vous n’êtes pas familier avec le monsieur, c’est un médium Etats-Unien de grande renommée. Oui oui, le genre de personne qui voit/ressent/entend les gens décédés. On y croit ou on n’y croit pas, là n’est pas la question.
Je ne vais pas vous mentir: j’ai failli raccroché plusieurs fois. Pourtant, quelque chose me disait de patienter, de rester en ligne… et je fus la dernière choisie pour recevoir un message. De ma tante M. partie en 1995. Elle était là (à mon plus grand étonnement) et m’a communiqué plusieurs messages dont je vous passerai les détails. C’était court (Je n’en attendais pas plus vu qu’elle n’est pas d’accord lorsque je tente de communiquer avec elle).
C’est suite à cet appel que l’auréole est apparue. Et le bleu de la robe. Vous devez savoir que je ne suis pas une femme religieuse. Malgré mon éducation catholique (et le fait que j’ai reçu plusieurs des sacrements), je me considère comme une païenne à tendance bouddhiste. Donc cette pulsion et force ressentie pour ajouter cette auréole m’ont plus que surprise. Mais au final, est-ce que le pourquoi importe réellement ? NON.
J’ai appris à faire avec ce qui vient, c’est prédestiné tout simplement.

Je me souviens m’être réveillée une nuit, avec en tête les mots précis à ajouter pour finir cette toile. Mais bien évidemment, je les ai ensuite oubliés. D’autres sont ensuite venus, sans doute différents, pour une fois dans ma langue maternelle, le Français. «Je veille sur toi. Toujours.»  et je suis presque certaine que ces mots ne sont pas anodins et que ma tante y est pour quelque chose (mais non, elle n’était pas grande et blonde). Je n’ai finalement pas besoin de lui parler et de l’entendre distinctement pour savoir au fond qu’elle est toujours là.
Pendant que je créais le titre avec mes poudres à embosser, ma fille Grenouille m’a demandé si je pouvais lui offrir cette toile. Elle est maintenant sienne, et cela me rend heureuse puis c’est une fort message d’une maman à son enfant (et rouge est SA couleur ;-)).

Certaines choses (enfin… la grande majorité), sont juste prédestinées, que nous les comprenions ou non.

Une page se tourne mais une autre débute ! J’ai terminé un journal et ai le suivant déjà prêt à prendre le relai.

J’aime toujours autant feuilleter mes journaux, voir l’évolution, les émotions qui y sont évoquées et que souvent moi seule comprends.

Voici la vidéo:

Si vous voulez que je vous parle d’une page en particulier, n’hésitez pas à me demander 🙂

Si vous me suivez sur facebook, twitter ou encore sur flickR, vous avez eu un avant-goût de ma dernière création mixed media presque étape par étape.

Je ne sais pas comment cela fonctionne pour vous, mais chez moi la musique/les chansons ont une grande place dans ce qui m’inspire. Une parole, un mot et des images envahissent mon esprit.

Il y a quelques mois maintenant, j’avais évoqué la chanson de P!nk «Fucking Perfect». Cette chanson, et son clip vidéo, a remué énormément de choses en moi. De ces choses qui appartiennent au passé et dont on est content de ne plus avoir à y penser; mais qui reviennent parfois en pleine figure sans prévenir comme ce fut le cas avec cette vidéo me laissant comme assomée, les larmes coulant à flot, la respiration coupée. Comment cela était-il possible ???
Lorsque mon mari m’a demandé de mettre des mots sur ce qu’évoquait cette chanson, je fut incapable de sortir un son. C’est toujours ainsi lorsque les émotions prennent le dessus. Les mots s’entassent dans ma gorge jusqu’à former une boule bloquant tout… des mois, c’est le temps qu’il m’a fallu pour digérer et enfin noircir le papier de tout ces maux. 5 pages. Revenir en arrière, analyser, remercier, apprécier le chemin parcouru depuis et là où cela m’a mené aujourd’hui. Car cela m’a forgé au fer chaud. Un bien pour un mal ?

Mais si on est attentif, la fin de la vidéo a eu comme un effet de prophétie pour moi, je l’ai trouvée pile lorsque j’en avais besoin, le coeur lourd de doutes sur ce que je devais faire, sur l’issue finale. Et ce fut la lumiére au bout de mon tunnel.

J’ai senti le besoin de mettre cela en images et c’est ainsi que cette fille portant un panneau s’est immiscée dans mes projets.
Je dois vous avouer que j’avais peur. Peur que le résultat ne soit pas à la hauteur de mes espérance. Peur des émotions trop fortes. Peur de trop m’y attacher. Peur de ce que les autres peuvent y voir. Mais en la voyant, je me dis que malgré le fait que j’y ai mis mes trippes, cela reste discret et lumineux. Je suis la gardienne de ses secrets, la seule à savoir ce qui se cache sous toutes ces couches, sous les paillettes de ces cheveux.

Elle m’a appris de ne pas prendre peur dès qu’une étape dévie de ce que j’avais planifié mentalement.
Elle m’a appris à aimer les imperfections.
Elle m’a permis de passer à autre chose plus sereinement.

Je n’en ai pas totalement fini avec elle. il me reste quelque chose à faire. À oser.