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Malgré le fait que lundi dernier j’avais avec moi à la maison mes deux Trollettes, j’ai réussi à trouver le temps pour créer dans mon Art Journal ET commencer autre chose d’artistique. Cela fait du BIEN !

J’ai imprimé un autoportrait que j’aimais bien puis l’ai transféré avec du papier calque gentiment ramené de France par Mamounette (car ici, on n’en trouve pas) sur du cardstock 30x30cm (la taille de vos papiers de scrapbooking).

Je m’exerce durement à l’ombrage des visages. Je ne veux pas abandonner, mais c’est vraiment quelque chose qui me cause du souci artistiquement parlant. Je ne sais pas pourquoi c’est si difficile pour moi alors que d’autres font ça plus que naturellement. Je ne désire pas dessiner des visages réalistes, mais l’ombrage donne de la profondeur et des formes aux visages, c’est important. Mais je galère.
Peut-être devrais-je rester à toujours interpréter de la même façon (c’est-à-dire la source de lumière vient toujours du même endroit comme ça je sais exactement où mettre les ombres et les zones de lumière sur le visage) ?
Puis franchement, je ne sais pas ce qui m’a pris de vouloir faire mon visage avec des couleurs réalistes dans les marrons au lieu de faire dans les tons gris comme je fais habituellement (après tout, le gris est métis aussi, noir + blanc ! lol). Bref…. je continuerai encore et encore jusqu’à ce que je sois satisfaite du résultat. Je ne suis plus effrayée par le fait de faire des erreurs et de devoir recommencer. C’est juste difficile d’avoir ce sentiment “j’ai passé tant de temps à faire ça, pour rien !”. Mais j’ai réalisé que non, ce n’est pas pour rien car cela m’apporte de l’entraînement et de l’expérience.

Je n’ai aucune idée de la direction que va prendre cette double page dans mon Art Journal. Surtout que cela ne ressemble pas à ce que je fais habituellement (je trouve). Un peu trop fourre-tout-déjà-vu-partout à mon goût !

Encore beaucoup d’étapes avant de pouvoir affirmer qu’elle est terminée. Alors j’apprécie juste le moment, le processus et je verrai bien ce que cela donne au final.

Je suis tombée amoureuse avec de “nouvelles” couleurs dans ma palette, certaines que j’utilisais déjà comme Gris de Payne qui est un bleu très foncé que j’adore pour les ombrages et donner de la profondeur, elle va avec n’importe quelle autre couleur; mais aussi Oxyde de fer rouge transparent (transparent red iron oxyde) et Or de quinacridone/nickel azo (quinacridone azo nickel gold), j’adore le mot “quinacridone” !; et la nouvelle chez Golden Brun de Cologne/de Cassel (Van Dycke brown).. Et évidemment bleu lagon cobalt. Sans oublier la teinte chamois de titane qui est un blanc cassé donnant tout de suite plus de chaleur, et les découvertes que je fais avec la couleur blanc de zinc qui est un blanc transparent (comparé à blanc de titane qui est opaque). Que de noms barbares hein ? J’adore. C’est rigolo car maintenant, quand mon mari me demande “mais c’est quelle couleur ça pour toi ?” je réponds avec des teintes précises lol.

Hier (mardi) j’ai reçu deux excellentes nouvelles:

1. Mon illustration “Meant to shine” a été mise en avant dans un autre groupe sur RedBubble. Je suis super fière. Cette illustration représente énormément de choses pour moi (et c’est marrant car alors que je tape ces mots, ma playlist joue une chanson dont le titre est “Shine”), autant dans ma vie artistique que spirituelle. J’y suis extrêmement attachée.
2. J’ai reçu un email de Hay House m’annonçant que j’avais gagné un Affirmations Packagevalant plusieurs centaines de dollars apparemment. Ce n’est pas la croisière caribbéenne mais j’en suis ravie malgré tout car les prix sont sur ma liste “à acheter” depuis des mois, voire des années. Vous me voyez faire ma danse de la joie ?

Vous ne pouvez pas savoir à quel point cela fait du bien de me sentir moi-même à nouveau. Je prends conscience que créer, sous quelque forme que ce soit, fait partie de moi. Et que je ne peux simplement le renier, même inconsciemment.

Je me plonge dans les recommandations que vous m’avez faites par rapport à “que faire quand on a besoin d’inspiration” et je remplis mon univers de musique, d’images et de films parlant directement à mon Âme. C’est juste le moment parfait.

C’est pourquoi je veux partager avec vous ce qui me reboost dernièrement, la dernière chanson et clip de P!nk. Elle est une artiste que j’admire profondément, depuis la première fois où j’ai vu son clip “there you go” sur MTV il y a dix ans (oooh!) environ, où elle avait cette coupe courte et rose flamboyant, paradant sur une énorme moto. Elle ose dire ce qu’elle pense à voix haute et est une artiste complète en-dehors de sa voix. Il y a quelque chose de lumineux qui émane d’elle.

Alors venez, et levez votre verre avec moi ! (oui, j’étais “too school for cool” lorsque j’étais plus jeune lol). Cheers !

P!nk – Raise Your Glass (Official Music Video)
envoyé par ChaOko_01. – Regardez la dernière sélection musicale.

Je ne sais pas comment votre Esprit Créatif fonctionne. Et je dois avouer que je ne commence qu’à peine à comprendre les rouages du mien.

Pendant des semaines, je peux avoir mon cerveau constamment martelé d’idées, de nouvelles combinaisons de couleurs à essayer, de nouvelles techniques à tenter sans que je ne sache comment gérer mon temps pour tout faire. Puis pendant un certain temps, c’est la traversée du désert sans que je n’en vois la fin; des “je ne veux même pas voir mes tubes de peinture ou toucher à mes crayons”. C’est pire que les montagnes russes que j’ai vues à la tv dans ce reportage, celles dans le parc d’attraction en Floride. Et être dans la partie basse de la boucle, après l’excitation de la descente, c’est dur et frustrant. Je suis certaine que vous êtes passés par là aussi, n’est-ce pas ?

Je ne sais toujours pas exactement comment faire face à cela, mais j’ai réalisé que de forcer ma créativité n’était pas la solution pour moi. Alors je vais avec le courant, je fais autre chose jusqu’à ce que je sois à nouveau frappée à la tête. BAM !

Octobre fut un savant mélange de “wow je veux créer ceci, et cela, oh et cette nouvelle technique semble fantastique donc je dois absolument l’essayer !”, et une dizaine de jours pensant “pourquoi est-ce que je peins après tout ? je ne suis même pas une véritable artiste, je ne vends rien blablabla” et pendant cette période j’étais en jachère, ne faisant rien que d’écrire tous les jours dans mon journal, et quelques expériences dans mon Art Journal de temps à autre.
Et le fait est que… je fais maintenant face à un bloquage bloguesque depuis deux semaines. Aucune envie d’écrire ici. Je n’ai aucune idée d’où cela vient, cela m’a mis une claque en pleins visage. Juste aucune envie d’écrire sur mon blog, que ce soit en anglais ou en français (pour les francophones se sentant délaissés). Et comme toujours, j’ai décidé de ne pas aller contre ce que mon coeur me dicte (d’être silencieuse).

MAIS Je suis retombée amoureuse à nouveau avec la peinture, avec créer mon monde, avec la volonté de faire de mon monde intérieur mon monde extérieur et de le partager.

Comment gérez-vous les hauts et les bas de votre créativité ? Avez-vous trouver comment accéder à cette source illimitée d’inspiration qui réside en vous; comment ?
J’adorerais en savoir plus. Partager son processus avec les autres aide parfois à ne serait-ce que se rendre compte de ce qu’il est.

Voici trois des toiles sur lesquelles j’ai travaillées au mois d’Octobre (les plus petites mesurent 40x50cm, il faut que je mesure la plus grande car ce n’est pas noté au dos. Cliquez pour agrandir).

1. Hope in a bottle
2. Uniqueness
3. I am meant to shine

La première (au milieu) est commencée depuis DES MOIS. Sans blague. Je me souviens avoir montré sur Twitter les premières étapes au crayon. Je n’étais pas satisfaite de ce qu’elle devenait, trop de traces de pinceaux, les couleurs n’étaient pas comme je le souhaitais etc. Et comme dirait Jesse Reno “Si vous vous demandez “est-ce que ma toile est terminée ?” la réponse est simplissible “NON !!!”” 😉 Et j’étais donc moins effrayée de recouvrir les parties qui ne me plaisaient pas intégralement, encore et encore. Cela a toujours besoin de détails jusqu’à ce que je puisse resentir que oui, c’est terminé.

La seconde (à droite) a été inspirée par une discussion sur nos valeurs dans le Circe’s Circle mené par Jamie Ridler. Cela dit “I accept and embrace my Uniqueness”. Parce que je sais d’expérience à quel point il est difficile de se battre pour qui l’on sait être, et non pas qui les gens veulent que l’on soit ou encore qui l’on pense que les gens veulent que l’on soit. Il est difficile de finalement pouvoir dire “je suis moi, et seulement moi.”. Alors cette peinture est une petite piqûre de rappel que nous sommes tous Uniques, et que c’est grâce à cela que notre monde est si riche et coloré.
D’ailleurs, des reproductions sont disponibles sur ma page RedBubble: Prints of it are already available in my RedBubble page: ici. Et si vous ne désirez que la partie texte, c’est par ici.

La dernière (cliquez sur l’image de droite pour agrandire) est dans les dernières phases de création (vous pouvez voir une légère différence entre la photo de groupe et celle de droite). Je l’aime énormément. Elle ne ressemble pas tellement à ce que je fais habituellement, mais pourtant je m’y reconnais beaucoup. Elle me fut inspirée par ma session avec la fantastique Jo Anna Rothman.
J’adore la douceur qui s’en dégage mais croyez-moi, elle est audacieuse. Elle n’a aucune crainte d’affirmer que oui, elle est faite pour briller; elle l’assume car il n’y a aucune honte à cela. Parce que nous avons tous en nous notre part d’Ombre et de Lumière et que nous méritons tous de montrer cette Lumière au Monde. Parce que je dois enfin accepter le fait de ne pas être constituée à 100% de noirceur comme je l’ai cru pendant si longtemps, et que cela ne devrais pas rester à l’intérieur plus longuement. J’ai expérimenté ici quelques techniques récemment apprises dans le dernier atelier de Julie Prichard & Chris Cozen appelé Texture Town.

Je tombe amoureuse à nouveau avec le fait d’exprimer ce que j’ai à dire via mon art, avec le fait d’écrire quotidiennement dans un journal se remplissant de mots, avec le fait d’avoir de la peinture partout (oops), et de rêver la nuit de ce que je vais faire le lendemain créativement.
Et l’Amour, c’est si bon !

 Vendredi Merci est un rituel que j’ai mis en place afin d’avoir conscience chaque semaine des moments heureux pour lesquels j’éprouve de la reconnaissance. Je vous invite à participer également afin de réaliser à quelle hauteur la Gratitude peut changer votre façon de voir votre vie. Pour en savoir plus, lisez mon post d’introduction.

Pwwwaaa je suis heureuse que cette semaine touche à sa fin ! C’était une semaine difficile et éprouvante, remplie de doutes et d’angoisse. J’ai pleuré tout ce que je pouvais, mais les larmes ont ça de bon qu’elles permettent d’évacuer le trop plein d’émotions; j’ai tendance à dire que c’est mieux dehors que dedans.

Cette semaine, je me sens bénie pour cette part d’Ombre vécue tout au long de la semaine car elle m’a permis de découvrir de nouvelles facettes de moi-même. Merci à Jamie pour avoir mis à la lumière du jour de nouvelles façons de voir les choses que je ne pouvais apercevoir car prise dans la boue de la tête aux pieds. Merci à mes Soeurs du Circe’s Circle pour l’Amour qu’elles m’ont envoyé et que j’ai reçu en plein coeur, je ne m’y attendais pas.

Je suis reconnaissante d’avoir mis au monde ma Grenouille de 5 ans (non non ce n’est pas son prénom, soyez rassurés) car elle fait de son mieux pour améliorer les points qui lui sont reprochés par sa maîtresse; parce qu’elle est merveilleuse et adorable et intelligente et aussi belle dedans que dehors. Merci pour le dîner crados (vive KFC) de jeudi soir, rempli de rires et de bonheur en famille; ça devrait être tous les soirs comme celui-ci.

Merci pour la nouvelle peinture sur laquelle je travaille actuellement (cf image à côté). Je prends énormément de plaisir, après ces quelques jours de hiatus créatif involontaire où je n’avais simplement aucun désir de dessiner/peindre/créer/écrire. Je suis surprise de ce qui ressort et j’avoue que j’en suis très contente. J’arrive enfin de mieux en mieux à apprécier le moment même de la création sans me soucier du résultat final quand je n’en suis qu’au gribouillage de l’ébauche, suivre le flot comme il vient. Ne pas avoir peur des émotions qui ressortent par la peinture. Avoir confiance.

Merci encore et encore pour ces belles journées à Vancouver. Si cela pouvez durer ainsi pendant tout l’Automne, je serais la plus heureuse des expats’.

Merci A., la directrice du service de garde de l’école de Grenouille. La vie fait que comme par hasard, nous sommes allées dans les collèges situés l’un en face de l’autre en France, mais pas à la même période. Merci pour toute l’affection apportée à Grenouille par les éducatrices, elle en a besoin et le leur rend bien. Et nous aussi.

Je suis reconnaissante pour la tendresse et l’amour de ma petite Koala, que je reçois en masse au quotidien. Tous ces câlins et bisous et “je t’aime maman” remplissent mon coeur de chaleur lorsque j’en ai le plus besoin. Comme si elle le sentait et décuplait ainsi son affection en fonction.

J’ai réalisé jeudi que je ne devrais pas être apeurée d’être parfois desemparée et d’en parler (tant que je ne me plains pas plus que de raison et que je fais tout pour que cela ne dure pas) parce que les gens extérieurs peuvent apporter une vision différente qui change tout. Ce que je vois sur le moment comme étant un moment inutile peut prendre un sens totalement opposé lorsque l’on me dit “c’était une conversation difficile avec toi-même mais cela t’a permis de réaliser qui tu es [en tant qu’artiste]; ce n’est pas rien.”

Merci aux lovelies sur Twitter qui m’ont tout simplement laissée bouche bée par leurs encouragement en répondant à  ce tweet.

Vous avez écrit sur votre blog dans le cadre du Vendredi Merci ? N’hésitez pas à mettre votre Nom et l’URL de votre article ci-dessous:
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J’ai encore du mal à croire que j’ai eu cette opportunité d’assister à cet atelier de deux jours donné par le plus que connu Jesse Reno. Soyez prévenus: cet article sera sans doute bourré de photos (cliquez sur chacune pour l’agrandir) et de liens divers !

J’ai découvert Jesse via Suzi Blu il y a “longtemps” maintenant (plusieurs années). Au début, je n’aimais pas plus que ça ce qu’il faisait, cela me semblait fou, sans queue ni tête. Puis plus je m’intéressais à son travail, plus je m’épanouissais dans mon propre univers artistique, plus ce qu’il créait prenait de sens pour moi.

En voyant mes amies discuter du prochain Art & Soul ayant lieu à Portland dans quelques semaines, je suis allée sur le site afin de voir les ateliers proposés; je suis tombée nez à nez avec deux qui m’intéressaient beaucoup, dont celui de Jesse Reno. Mais voilà, Portland c’est genre au moins 5 heures de route en voiture (plus le temps impossible à la douane pour passer la frontière), et je ne conduis pas encore (donc pendant que je m’amuse, il faut que Chéri et les Trollettes s’occupent). Bref, j’ai assez rapidement laissé tomber l’idée de faire le déplacement pour ça…
Mais c’est tout de même resté dans un coin de mon esprit et un jour j’ai simplement google “jesse reno workshop 2011” en me disant que peut-être il viendrait encore plus prêt (je pensais à Seattle, en fait) et que cette fois cela me donnerait du temps pour m’organiser comme il se doit. Et là…… je vois que trois semaines plus tard (environ) il vient faire un atelier de deux jours dans ma ville, à Vancouver, via la boutique RubyDog’s Art House (que je sais de réputation avoir de très bons ateliers). Je me dis qu’à si peu de temps, toutes les places doivent être prises mais sait-on jamais si je ne demande pas je le regretterai. Leanne me répond rapidement qu’en effet, tout est booké mais qu’elle peut me mettre sur liste d’attente; je suis 4ème sur la liste. Elle me dit d’avoir espoir car l’an dernier, Jesse était déjà venu et il y avait également une liste d’attente: toutes les personnes de la liste ont pu participer à l’atelier au final !

Comme vous le savez, lundi dernier était le jour de mon anniversaire. Je regarde mes emails avant d’éteindre mon ordi et voit qu’un email de Leanne m’attend, au sujet de l’atelier: elle a eu plusieurs desistements de dernières minutes, et j’ai une place ! Hourrrra 😀

Excitation, angoisse aussi car l’anglais n’est pas ma langue maternelle, je ne connais personne, et si je suis nulle, et si on me dit que ce que je peins est tout pourri et si et si et si…

J’achète de la peinture non-toxique, pensant que celle que j’avais l’était forcément (il s’avère que celle que j’ai en “boite” ne l’est pas! maintenant je le sais…), de grandes feuilles épaisses, et me voilà parée.

Samedi matin, je suis super nerveuse (je m’excuse encore auprès de Chéri et des filles, je ne suis pas marrante quand je suis stressée); en plus Leanne s’était trompée dans l’adresse donnée bref… j’arrive un peu en retard: mais je ne suis pas la seule puisque l’adresse était erronée.

On installe tout, Jesse se présente, nous raconte son histoire (vous saviez qu’il n’a jamais suivi un seul cours artistique et qu’il avait commencé par la musique ?) et c’est parti pour une première démonstration. L’atelier fut un alternement de démonstrations, d’exercices, de passage à l’acte où chacun peignait ses projets et expériençaient les techniques apprises, de critiques collectives, de rires…

De merveilleux artistes étaient présents. J’ai aussi beaucoup aimé que certaines personnes soient simplement là pour sortir de leur zone de confort: des personnes n’aimant pas avoir les mains recouvertes de peinture, n’ayant jamais peint car étant par exemple sculpteur. Nous avions tous une “origine” artistique différente et c’est ce qui fait aussi la richesse de ce genre d’atelier.

Après cet atelier de deux jours (parfait que cela soit sur deux jours, à mon avis), tout l’art de Jesse prend un nouveau sens pour moi. En regardant ses créations, sachant ce qu’il y a derrière niveau technique change tout pour moi, c’est comme si nous avions eu droit à un accès direct aux coulisses.

La particularité de Jesse est qu’il travaille presque exclusivement avec ses mains comme pinceaux. Il utilise la peinture acrylique, les pastels à l’huile et un crayon noir. Si peu de matériel pour au final un résultant bluffant !

J’ai beaucoup pensé à mes amies de BIG: Jesse Reno est l’incarnation de la peinture en grand, de la peinture sans aucune peur, sans aucun a priori. Commencer une création en n’ayant aucune idée de ce qui va se passer pendant le processus, ou alors terminer avec quelque chose de totalement différent de ce que l’on avait en tête. Ne pas avoir peur de recouvrir encore et encore ce qui ne nous plaît pas jusqu’à ce que cela soit à notre goût. C’est aller au-delà de mes propres craintes et cela repousse mes limites sans me pousser dans mes retranchements pour autant.

J’ai eu une sérieuse “fracture” en moi, cela m’a ouvert les yeux un peu plus grand sur ce que je veux faire artistiquement. Il me faut finir les peintures commencées pendant l’atelier car aucune n’est terminée pour l’instant, et maintenant incorporer toutes ces techniques dans mon propre style. C’est pour moi l’évolution logique de ma créativité. Et vous savez quoi ? Passez sept heures par jours les mains dans la peinture, à explorer mon univers, est quelque chose que je pourrais bien passer ma vie à faire 😉

Et voici quelques photos (je les mets en vignettes, donc cliquez pour agrandir):

L'image précédente est devenue la peinture en haut à droite

Le site de Jesse Reno: www.jessereno.com
Son blog: www.jessereno.com/blog

Un petit aperçu de l’artiste au travail:

Je crois que je ne dirai jamais suffisamment à quel point BIG affecte qui je suis. Je ne suis plus gênée (ou moins) de dire que oui, d’une certaine manière, je suis une artiste.

Et j’ai enfin réalisé qu’il n’est nulle besoin de vendre des centaines de toiles à des millions pour ÊTRE un artiste. Même les gens qui ne peignent pas, ne scultent pas, ne savais pas dessiner un citron, sont des artistes à leur façon.

Click to enlarge

Il y a quelques semaines, Connie a partagé avec nous un texte qui m’a remué les tripes, dans lequel elle définissait simplement ce qui faisait qu’elle est une artiste. Ensuite, chacune de nous l’a rejointe en listant ce qui faisait que l’on est artiste. J’ai lu tellement de magnifiques affirmations que j’en ai eu les larmes à plusieurs reprises.

Je voulais m’exprimer au-delà des mots et avoir quelque chose me donnant la possibilité d’avoir une piqûre de rappel lorsque les Gremlins attaquent et sèment le doute à ce sujet dans mon esprit.

J’ai donc pris une grande feuille pour affiche (donc plus épaisse que du papier normal) et j’ai simplement commencé à créer; je n’avais absolument aucune idée de ce qui allait en découler. Je savais juste qu’il fallait que je le fasse. Ce n’est pas très beau. Ce n’est pas ma plus belle pièce. Mais je l’aime. Parce que je suis imparfaite.

Et vous savez quoi ? Je l’ai enregistré; j’ai toujours dans un coin de ma tête la recommandation de Kerri qui m’a dit “enregistre toujours; au pire si cela ne te plaît, pas tu peux toujours effacer”. Très bon conseil, non ?

Cela dit (je vous le traduis, les mots viennent souvent mieux en anglais mais je sais que la majorité d’entre vous ne comprenez pas l’anglais):

Ma Déclaration d’Artiste.
Je suis une artiste parce que je le dis
Je suis une artiste parce que je créé ma vie chaque jour qui passe
Je suis une artiste parce que je me sens moi-même lorsque j’ai de la peinture pleins les mains
Je suis une artiste parce que je collection le matériel d’art plutôt que les chaussures
Je suis une artiste parce que je suis GRANDE & INTRÉPIDE
Je suis une artiste parce que lorsque je regarde le ciel, je l’imagine sur une toile
Je suis une artiste parce que je suis fière de tenir (beaucoup) des journaux intimes
Je suis une artiste parce que je le sens couler dans mes veines
Je suis une artiste parce que je couvre mes murs de MES toiles.

Bien évidemment, cette liste pourrait continuer encore et encore.

Je m’excuse car la qualité de la vidéo n’est pas la meilleure, j’ai eu quelques soucis au moment du montage; mais j’avais vraiment envie de la partager avec vous 🙂 La voici:

PS: il reste quelques places pour la prochaine Tribu dans l’atelier de Connie, BIG. Certaines d’entres vous savent communiquer en anglais, alors n’hésitez pas à aller y jeter un coup d’oeil si vous vous sentez appelées et que vous désirez aller au-delà de ce que vous penser connaître. Il n’est nul besoin d’être un peintre chevronnée pour cet atelier.  Pour en savoir plus c’est ici.